Le gardien marocain de Séville, Yassine Bono, a une fois de plus inscrit son nom dans la riche histoire européenne du club. Après la victoire palpitante de son équipe en finale de Ligue Europa contre la Roma, décidée aux tirs au but, Bono a partagé ses impressions sur ce triomphe, ses coéquipiers et la confiance que lui a témoignée l’entraîneur José Luis Mendilibar. Le match à Budapest a été intense et chargé d’émotion. Après avoir terminé 1-1 dans le temps réglementaire, Séville s’est imposé 4-1 aux tirs au but, Bono jouant le rôle de héros. L’international marocain a arrêté deux tirs au but des joueurs de la Roma, permettant au club andalou de remporter son septième titre de champion de Ligue Europa, renforçant ainsi sa réputation de roi de la compétition.
« Quand on marque un but, peu importe le temps qu’il reste à jouer », a déclaré Bono après le match. « On a aussi joué 120 minutes contre la Juventus. C’est incroyable, mais vrai : les gars ont continué à courir. Tout le monde a donné tout ce qu’ils avaient. » Son calme sous la pression s’est une fois de plus avéré décisif. Connu pour son sang-froid et son timing lors des penaltys, les arrêts de Bono ont fait la différence entre la victoire et le chagrin. Sa performance lui a non seulement valu le titre d’homme du match, mais aussi l’admiration des supporters du monde entier.
Pour Bono, les tirs au but ne sont pas une question de chance, mais de concentration et de maîtrise. Au fil des ans, il a développé une capacité unique à décrypter l’adversaire et à garder son sang-froid dans les situations les plus stressantes. Évoquant son approche des moments décisifs de la finale, le gardien a expliqué que la force mentale et le soutien de l’équipe ont été essentiels à sa réussite. « J’ai eu beaucoup d’occasions de penalty comme celle-ci, et j’ai appris qu’il faut être très calme pour les gérer », a-t-il déclaré. « Mes coéquipiers m’apportent également beaucoup de sérénité et de confiance. »
Les mots de Bono révèlent l’équilibre psychologique qui a fait de lui l’un des gardiens les plus respectés d’Europe. Sa capacité à rester détendu et confiant dans les situations sous pression a été affinée par des années d’expérience en club et en sélection. Le parcours de Bono vers les sommets a été marqué par la résilience et la progression. De ses débuts au Maroc à ses performances exceptionnelles avec Gérone, puis Séville, il a relevé de nombreux défis, mais a toujours répondu avec professionnalisme et détermination. Ses performances lors de la Coupe du Monde 2022 avec le Maroc, où il a aidé son pays à atteindre les demi-finales pour la première fois de l’histoire, ont encore accru son prestige international.

« Cette année a été riche en émotions », a poursuivi Bono. « Entre la Coupe du Monde et cette finale, on ne prend parfois pas vraiment le temps d’analyser la situation. Tout va si vite, et on se concentre uniquement sur le fait de donner le meilleur de soi-même.» Son humilité et son attitude axée sur l’équipe ont fait de lui une figure appréciée non seulement des supporters sévillans, mais aussi du football mondial. Les propos de Bono ont également souligné sa profonde gratitude envers l’entraîneur de Séville, José Luis Mendilibar, dont la confiance en le gardien marocain est indéfectible.
« J’ai toujours dit que j’étais un homme de club, prêt à défendre Séville », a déclaré Bono. « L’entraîneur Mendilibar m’a fait confiance, et je dois le remercier pour cette confiance.» Cette confiance a été récompensée de manière spectaculaire. La décision de Mendilibar de s’appuyer sur Bono dans les moments critiques s’est avérée cruciale, d’autant plus que la saison de Séville avait été marquée par des hauts et des bas. L’équipe, en difficulté en début de saison, a retrouvé un souffle nouveau sous la direction de l’entraîneur expérimenté, qui a redonné confiance et discipline à l’équipe.
Pour Yassine Bono, le triomphe en Ligue Europa n’est pas une fin en soi, mais une nouvelle étape dans une carrière marquée par la constance et l’excellence discrète. En soulevant le trophée aux côtés de ses coéquipiers, son expression exprimait non seulement de la fierté, mais aussi de la gratitude – envers son club, son entraîneur et ses supporters.
À 33 ans, Bono reste au sommet de son art, alliant expérience, qualités athlétiques et un sang-froid inégalé. Ses performances de ces dernières années ont attiré l’attention des grands clubs européens, mais il reste pleinement engagé envers Séville, où il est devenu un symbole de fiabilité et de passion. Le succès de Séville, quant à lui, continue de surpasser les attentes. Malgré l’adversité rencontrée dans les compétitions nationales, l’équipe a une fois de plus retrouvé son meilleur niveau en Europe. La victoire contre la Roma a été plus qu’un exploit sportif : elle a témoigné de la persévérance, du travail d’équipe et de la conviction que la combativité du club ne faiblit jamais.