Le gardien de but numéro un du Maroc, Yassine Bounou, a délivré un message particulièrement fort à l’attention de Lamine Yamal au cours des dernières heures. Bien que la Fédération royale marocaine de football n’ait pas réussi à convaincre le jeune prodige de Barcelone de porter les couleurs des Atlas Lions, une forme de respect et de bienveillance persiste au sein de la sélection. Ce sentiment a été magnifiquement incarné par la prise de parole publique du portier international, connue pour sa sagesse et son leadership.
Le Maroc a malgré tout remporté d’importantes batailles sur le front des naturalisations ces dernières années. L’équipe nationale a su attirer dans son giron plusieurs talents de premier plan qui avaient également la possibilité de représenter des nations européennes. Les cas de Brahim Diaz du Real Madrid, d’Amine Adli de Bournemouth et d’Eliesse Ben Seghir de l’AS Monaco en sont les parfaites illustrations. Ces recrues de qualité démontrent l’attractivité croissante du projet porté par les Lions de l’Atlas.
Interrogé spécifiquement sur Lamine Yamal, Yassine Bounou a tenu des propos empreints d’une grande élégance et d’une maturité remarquable. Loin de toute amertume, le gardien a exprimé une opinion personnelle profondément respectueuse du choix du jeune attaquant. Il a commencé par rappeler un principe fondamental : la liberté pour chaque joueur de représenter la nation de son cœur, à la seule condition de ne pas manquer de respect envers le Maroc.
Bounou a ensuite livré une déclaration touchante qui dépasse le simple cadre sportif. Il a affirmé considérer Lamine Yamal comme l’un des siens, malgré sa décision de jouer pour l’Espagne, avec laquelle il a déjà remporté l’Euro 2024. Le portier a conclu en lui souhaitant plein succès dans sa carrière, n’émettant qu’une seule réserve : en cas de confrontation directe contre le Maroc. Cette position fraternelle témoigne de la grandeur d’esprit qui anime le vestiaire marocain et de la relation particulière que les joueurs entretiennent avec la diaspora.
